CONFÉRENCES #4

LA PERCEPTION DU BRUIT,
QUESTION D’ESTHÉTIQUE ET D’ÉTHIQUE

L’esthétique bruitiste joue sur quantité de paramètres sonores et acoustiques dont certains sont empruntés à de tout autres domaines de la production sonore. Ainsi, la saturation des registres spectraux de l’audible humain et l’intensité sonore ont toujours été des moyens d’imposer un pouvoir ou une volonté de domination sur l’autre aussi bien que sur soi-même. Une « morale du son » permet, quand elle s’inscrit par exemple dans la loi, de distinguer ces deux usages.