CONCILIABULE

OÙ ON DISCUTE
DE LA QUESTION

Alors le bruit détient-il toujours le pouvoir subversif qu'on lui a conféré dans les arts du sonore et du musical récents ? Ou n'est-il que le signe de ralliement derrière lequel on peut exister dans les rayons de la FNAC ? Comment les « bruits » peuvent-ils encore garder leur potentiel politique ? C'est-à-dire comment les « bruits » peuvent-ils libérer le sensible, en laissant toute sa place au « spectateur-auditeur » pour qu'il puisse s'ouvrir sur ce dont est fait ce qui est vu et entenduBENOIST Jocelyn. 2013. Le bruit du sensible. Paris : Éditions du cerf.. Peut-être faut-il se souvenir, au cœur de la pratique, que l'expression et le contenu de l’œuvre s'élaborent toujours selon un ordre politique et social« Une certaine façon, dans les sciences humaines, de mimer la « rigueur scientifique », au détriment de la prise de conscience des enjeux politiques liés à chacun de leurs objets, conduit implacablement à une dépendance sécrète des paralogismes métaphysiques, toujours les mêmes qui portent sur le réel, l'âme et la signification. » Guattari Félix.[1977] 2012. La révolution moléculaire. Paris : Les prairies ordinaires.p. 419..